Fisheries Crime
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English
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World fish stocks are being rapidly depleted, and valuable species are nearing extinction. Because fish are a valuable commodity, the last decade has seen an escalation of transnational and organized criminal networks engaged in fisheries crime.” So declares the website of a new Environmental Crime Program launched by INTERPOL and funded by the Norwegian Ministry of Foreign Affairs, the Norwegian Agency for Development Cooperation, and the Pew Charitable Trust Environment Group. Called “Project Scale,” the initiative is based on the premises that “fisheries crime undermines resource, conservation, threatens food security and livelihoods, destabilizes vulnerable coastal regions and is linked to other serious crimes including money laundering, fraud, human trafficking and drug trafficking.” Specifically, objectives are intended to raise awareness of fisheries crime and its consequences, establish National Environmental Security Task Forces to ensure institutionalized cooperation between national agencies and international partners, assess the needs of vulnerable countries, and conduct operations to suppress criminal activity, disrupt trafficking routes and ensure the enforcement of national legislation. In addition to analyzing, planning, training, and generating policy and legal recommendations to address the problem, INTERPOL will actually coordinate and conduct regional or species targeted operations in the most vulnerable regions such as the West African coast. In almost every discussion of illegal, unregulated fishing, enforcement has always seemed the insurmountable issue – the lack of police personnel, customs inspection, forensic and financial expertise, cross-border sharing of information, prosecutorial commitment, and surveillance and arrest capacity on the open ocean and in the off-loading ports and harbors to manage and combat illegal activity that is demonstrably out of control. The cost to the global economy of this unreported fishing loss has been estimated at $23 billion per year. So-called “pirate” fishermen, larger flag of convenience registered vessels, and multi-national corporate interests outside national jurisdictions are responsible for untold hidden profits, evaded taxes and uncollected duties, and other illegal activities as harvesting prohibited species, fishing out of season or without a license, fishing in conservation areas and protected national economic zones, and exceeding national and international quotas established by global management governance associations and bi- and multi-lateral treaties. This is an effort long overdue. In conversations with fishermen, government officials, and policy-makers, amplified by news reports and UN distress at the level of unregulated fishing worldwide, I have become convinced that the problem, as evidenced by the circumstances described, has at its core a very small group of individuals who through ownership of fishing companies, vessels, inter-locking directorates, foreign flag registration, political influence, and assuredly bribes and pay-offs as a cost of doing business are responsible for the majority of this illegal activity. I make no specific allegation here, but even the simplest investigative effort on the internet begins to reveal contracts, relationships, corporate structures, and offshore registrations, frequent ownership/management changes, corporate hiring of former regulators, and other behaviors, surely all legal in the overt appearance of things, that suggest a level of manipulation and control that aggregates the power and return from international commercial fishing to an ever-decreasing circle of players. A forensic investigation of these arrangements, at the level of legal and accounting analysis available only to an international law enforcement agency such as INTERPOL, would be a tremendous step forward in understanding how the system works and thus suggesting specific targets for further discovery, surveillance, indictment, prosecution, and trial for those responsible. What is additionally disturbing about this challenge is the inevitable integration of these profits into the flow of international financial crimes such as money laundering, drug and human trafficking, arms sales, and terrorism. It is not just about fish as food, or preservation of endangered species; it is about the larger morality play that exposes the continuing theft of natural resources in the form water, protein, mineral, and DNA, that continues as a dark and corrosive subversion of the ocean as provider, of marine species as food, of fishing as community subsistence, of national confidence and security, and of the sustainability of what we call civilization. We will discuss these issues, and more, in future editions of World Ocean Radio.
Fisheries crime is on the rise and the consequences are dire. In most instances of illegal, unreported and unregulated fishing (IUU), enforcement is a major issue: lack of personnel, commitment to prosecution, and the capacity to survey and arrest on the vast, open ocean. In this episode of World Ocean Radio, host Peter Neill will discuss efforts being made by Interpol and other organizations to combat unreported fishing loss, the cost to the global economy, and the ever-shrinking core group of owners and corporate structures at the heart of this illegal activity. Photo courtesy of ISSF. Credit: Andy Maluche
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French
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Les stocks de poissons du monde s'épuisent rapidement, et de précieuses espèces sont en voie d’extinction. Parce que les poissons sont une denrée économique, la décennie passée a vu une remarquable prolifération des réseaux criminels organisés et transnationaux qui pratiquent une pêche criminelle". C’est ce que déclare le site Internet d'un nouveau programme de lutte contre les crimes environnementaux lancé par INTERPOL et financé par le ministère norvégien des Affaires étrangères, l’Agence norvégienne pour la Coopération pour le Développement ainsi que par le Groupe pour l'Environnement du Pew Charitable Trust. Appelé "project scale” (ou « échelle de projet », en Francais), cette initiative est basée sur les principes que «la pêche criminelle sape les ressources et leur conservation, menace la sécurité alimentaire et les moyens de subsistance, déstabilise des régions côtières vulnérables et est lié à d'autres crimes graves, y compris le blanchiment d'argent, la fraude, le trafic d'êtres humains et le trafic de drogue. Plus précisément, les objectifs visent à sensibiliser sur la pêche criminelle et sur ses conséquences. Ils visent aussi à établir des groupes de travail nationaux sur la sécurité environnementale afin d'assurer la coopération institutionnalisée entre les organismes nationaux et les partenaires internationaux, à évaluer les besoins des pays vulnérables et à mener des opérations visant à supprimer cette activité criminelle, à perturber ses itinéraires de trafic et à assurer le respect des législations nationales. En plus de l'analyse, de la planification, de la formation et du développement de recommandations juridiques et politiques pour régler le problème, INTERPOL va coordonner et mener des opérations régionales ou sur des espèces ciblées dans les régions les plus vulnérables, comme les côtes d’Afrique de l’Ouest par exemple. Dans presque tous les débats sur la pêche illégale, ou non-réglementée, l'application de la loi a toujours semblé être « le » problème insurmontable. Por example, le manque de personnel de la police et de contrôle des douanes, le manque d'expertise médico-légale et financière, le peu de partage d'information au delà des frontières, les rares poursuites judiciaires, ainsi que le peu de capacité de surveillance et d'arrestation sur l'océan et dans les ports de déchargement, pour gérer et lutter contre l’activité criminelle qui apparaît parfois comme tout simplement hors de contrôle. Le coût pour l'économie mondiale de cette perte non déclarée de pêche a été estimée à 23 milliards de dollars par an. Avec de très grands navires immatriculés sous des pavillons de complaisance, les «pêcheurs pirates», et les intérêts privés d’entreprises multi-nationales en dehors des territoires nationaux, sont responsables de profits cachés indicibles, d’évasion fiscale et de taxes non perçues, et d’autres activités illégales comme la récolte d'espèces interdites, la pêche hors saison ou sans permis, la pêche dans les zones de conservation ou dans des zones économiques nationales, ou bien encore du dépassement de quotas nationaux et internationaux établis par les associations de gouvernance globale et les traités bilatéraux et multilatéraux. L’effort d’INTERPOL est un effort qui arrive malheureusement bien tard. Dans mes conversations avec des pêcheurs, des responsables gouvernementaux, et des décideurs politiques, et en écoutant les bulletins d’informations et les cris de détresse des Nations Unies au niveau des pêches non réglementées à l’échelle planétaire, je suis devenu convaincu que le problème présente à sa base un très petit groupe de personnes qui, par la propriété de sociétés de pêche, de navires, du verrouillage de conseils d’administration, d’immatriculation de pavillons à l'étranger, d'influence politique, et très certainement de pots de vin pour faire des affaires, sont responsables de la majorité de cette activité illégale. Je ne fais aucune accusation spécifique en l’occurrence, mais même le simple effort de recherche sur Internet commence à révéler des contrats, des relations, des structures d'entreprise et des enregistrements offshore, des changements fréquents de propriété et du management de certaines entreprises, de l’embauche d'anciens régulateurs et d'autres comportements - sûrement parfaitement légal en apparence - qui suggèrent néanmoins un niveau de manipulation et de contrôle qui augmente continuellement le pouvoir et les retours sur investissement de la pêche commercial à un cercle toujours plus réduit d’acteurs. Une enquête judiciaire minutieuse de ces dispositions, au niveau du juridique et de l’analyse comptable - ce qui est réalisable uniquement par une agence internationale de maintien de l'ordre telle qu’INTERPOL - serait un gigantesque pas en avant dans la compréhension de ce système criminel et dans l’optique de proposer des cibles spécifiques pour la découverte, la surveillance, la poursuite judiciaire et le jugement des responsables. Ce qui est peut être le plus inquiétant dans la pêche criminelle, c’est l'intégration inévitable de ces profits dans le flux des crimes financiers internationaux tels que le blanchiment d'argent, le trafic de drogue et d'êtres humains, des réseaux de ventes d'armes et du terrorisme. Par ailleurs, ce n’est pas qu’une question de poissons en tant que nourriture, ou de préservation d’espèces en voie de disparition. Il s'agit plus généralement d’une question de moralité concernant le vol continue de ressources naturelles, sous forme d'eau, de protéines, de minéraux, et d'ADN, qui constitue une dénaturation continue, sombre et corrosive de l’océan en tant que fournisseur, d’espèces marines pour l'alimentation, de pêche comme moyen de subsistence communautaire, de la confiance et de la sécurité nationale, ainsi que de la pérennité de ce que nous appelons la civilisation. Nous parlerons de ces sujets, et d’autres, dans de prochaines éditions de Radio Ocean du Monde.
La pêche criminelle est à la hausse et les conséquences sont graves. Dans la plupart des exemples de pêches illégales, non rapportées et non régulées, l'application de la loi est le problème principal : manque de personnel, d'engagement à la poursuite judiciaire, de capacité de surveillance et d'arrestation sur le vaste océan. Dans cet épisode de la radio océan du monde nous discutons des efforts d'Interpol et d'autres organismes pour combattre les dommages due à la pêche non rapportée, le coût à l'économie globale, et le noyau de propriétaires en constante réduction au cœur de cette activité illégale.
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Portuguese
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Os stocks mundiais de peixe estão a esgotar-se rapidamente e importantes espécies estão em vias de extinção. Porque o peixe é uma valiosa mercadoria, a última década assistiu a uma escalada de redes criminosas, organizadas e internacionais, envolvidas em crimes de pesca." Assim se pode ler no “site” da internet de um novo Programa de Crimes Ambientais, lançado pela INTERPOL e financiado pela Agência Norueguesa para o Desenvolvimento e Cooperação, e o grupo ambiental Pew Charitable Trust. Designada “Project Scale”, a iniciativa baseia-se na premissa de que "o crime de pesca prejudica os recursos e a conservação, ameaça a segurança alimentar e os meios de subsistência, desestabiliza regiões costeiras vulneráveis e está ligado a outros crimes graves, incluindo lavagem de dinheiro, fraude, tráfico de seres humanos e tráfico de drogas. Especificamente, os objectivos destinam-se a sensibilizar para os crimes de pesca e para as suas consequências; a estabelecer forças nacionais de intervenção em segurança ambiental que assegurem a cooperação institucional entre as agências nacionais e outros parceiros internacionais, a avaliar as necessidades dos países mais vulneráveis; a conduzir operações de repressão da actividade criminosa, a interromper rotas de tráfico e a assegurar a aplicação da legislação nacional. Para além da análise, planeamento, treino, e proposta de políticas e recomendações legais para fazer face ao problema, a INTERPOL irá conduzir e coordenar operações de âmbito regional ou orientadas especificamente para uma determinada espécie, nas regiões mais vulneráveis, como é o caso da costa ocidental africana. Em quase todas as discussões sobre pesca ilegal e não regulamentada, o problema da aplicação sempre pareceu ser a questão intransponível - falta de meios de policiamento, de controlo aduaneiro, de perícia forense e financeira, a partilha transfronteiriça de informação, o empenhamento judicial, a capacidade de vigilância e detenção em alto mar e nos portos de descarga, de modo a combater uma actividade ilegal que se tem revelado fora de controlo. Os custos desta pesca não declarada para a economia global foram estimados em 23 biliões de USD por ano. Os chamados “pescadores-piratas”, grandes embarcações registadas com pavilhão de conveniência, interesses corporativos multinacionais que escapam às jurisdições nacionais, são responsáveis por lucros dissimulados e não-declarados, evasão fiscal e aduaneira, assim como por outras actividades ilegais, tais como a captura de espécies proibidas, a pesca durante o defeso ou sem licenças,a pesca em áreas protegidas e de conservação em zonas económicas nacionais, e ultrapassando as cotas estabelecidas nacional e internacionalmente pelos organismos mundiais de gestão e pelos tratados bilaterais e multilaterais. Este é um esforço que há muito tarda. Em conversas com pescadores, funcionários governamentais e decisores políticos, a que se juntam relatórios e a crescente preocupação da ONU relativamente à pesca não-regulamentada a nível mundial, convenci-me de que o problema, como evidenciado pelas circunstâncias descritas, tem por base um pequeno grupo de indivíduos que, através da propriedade de empresas de pesca e de navios, cartelização, registo sob pavilhão estrangeiro, influência política e, seguramente, o recurso ao suborno e a “luvas” como métodos correntes de negócio, são responsáveis pela maior parte desta actividade ilegal. Não faço aqui qualquer alegação específica mas até um mínimo esforço de investigação na internet começa a exibir contratos, relacionamentos, estruturas corporativas, registos offshore, mudanças sistemáticas de propriedade/gestão, a contratação de antigos reguladores, e outros comportamentos, seguramente todos legais na normal aparência das coisas, mas que sugerem um nível de manipulação e controlo que agrega o poder e o consequente retorno da pesca comercial internacional, num círculo cada vez menor de jogadores. Uma investigação judicial desses acordos, a nível jurídico e contabilístico, possível apenas a uma agência internacional como, por exemplo, a Interpol, constituiria um enorme passo em frente na compreensão do funcionamento do sistema, definindo assim objectivos específicos de investigação, vigilância, acusação e julgamento de todos os responsáveis. O que é adicionalmente perturbador neste desafio é a inevitável integração destes lucros no fluxo internacional de crimes financeiros, como a lavagem de dinheiro, tráfico de estupefacientes e de seres humanos, venda de armas e terrorismo. O problema não é apenas sobre o peixe, como alimento, ou a preservação de espécies ameaçadas de extinção. É sobre o jogo mais lato da moralidade que expõe o roubo continuado de recursos naturais sob a forma de água, proteínas, minerais e ADN, e que perpetua uma negra e corrosiva subversão do oceano como um mero fornecedor, das espécies marinhas como simples alimento, da pesca como actividade de subsistência, da confiança e segurança nacionais, e da sustentabilidade daquilo a que chamamos civilização. Voltaremos a discutir estas questões, e muitas mais, em futuras edições da World Ocean Radio.
Os crimes de pesca estão a aumentar e as consequências são terríveis. Na maioria dos casos de pesca ilegal, não declarada e não regulamentada (IUU), a fiscalização é uma questão primordial: falta de pessoal, de determinação para processar judicialmente, e de capacidade para supervisionar e proceder a detenções em alto mar. Neste episódio da World Ocean Radio faremos referência aos esforços em curso por parte da Interpol e de outras organizações, no combate à pesca não declarada, aos seus custos para a economia global, e ao núcleo cada vez mais concentrado de proprietários e estruturas corporativas que estão no cerne desta actividade ilegal.
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Spanish
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Los recursos pesqueros mundiales se están agotando rápidamente, y las especies se están extinguiendo. Dado que el pescado es una mercancía valiosa , en la última década hemos sido testigos de un incremento de las redes criminales transnacionales y organizadas que participan en la pesca ilegal" . Así dice el sitio web de un nuevo Programa de Delitos Ambientales lanzado por INTERPOL y financiado por el Ministerio Noruego de Asuntos Exteriores, la Agencia Noruega de Cooperación para el Desarrollo y el Grupo para el Medio Ambiente Pew Charitable Trust. La iniciativa, llamada "Proyecto Escala", se basa en la premisa de que "la pesca ilegal socava los recursos y la conservación, amenaza la seguridad alimentaria y los medios de vida , desestabiliza las regiones costeras vulnerables y está vinculada a otros delitos graves, como el lavado de dinero , el fraude, el tráfico de personas y el tráfico de drogas . En concreto , los objetivos son generar conciencia sobre la pesca ilegal y sus consecuencias, establecer Grupos de Trabajo Nacionales de Seguridad Ambiental para asegurar la cooperación institucionalizada entre los organismos nacionales y los asociados internacionales , evaluar las necesidades de los países vulnerables , y llevar a cabo operaciones para suprimir la actividad criminal , interrumpir las rutas de tráfico y asegurar el cumplimiento de la legislación nacional. Además de analizar, planificar, formar y generar políticas y recomendaciones legales para abordar el problema , la INTERPOL coordinará y llevará a cabo operaciones regionales o para distintas especies en las regiones más vulnerables, como la Costa Occidental africana . En casi todos los debates sobre la pesca ilegal , la aplicación ha sido siempre la cuestión insalvable - la falta de personal de policía, inspección de aduanas , expertos forenses y financieros, intercambio transfronterizo de información , compromiso de la fiscalía , y de la capacidad de vig ilancia y arresto en el océano y en los puertos, para combatir la actividad ilegal que está manifiestamente fuera de control. El coste para la economía mundial de esta pérdida no declarada se ha estimado en $ 23000 millones al año. Los llamados pescadores "piratas" , los buques registrados del pabellón de conveniencia, y los intereses corporativos multinacionales fuera de las jurisdicciones nacionales son responsables de las ganancias ocultas incalculables , la evasión de impuestos y los derechos no percibidos , al igual que otras actividades ilegales como la cría de especies prohibidas, la pesca fuera de temporada o sin licencia , la pesca en las zonas de conservación y zonas económicas nacionales protegidas , y el superar las cuotas nacionales e internacionales establecidas por las asociaciones globales de gestión de gobierno y los tratados bilaterales y multilaterales. Esto es algo que está pendiente desde hace mucho tiempo. Después de las conversaciones con los pescadores , funcionarios de gobierno y legisladores , amplificadas por los informes de prensa y de socorro de las Naciones Unidas sobre la pesca no regulada en todo el mundo , me he convencido de que el problema, como se evidencia por las circunstancias descritas , tiene en su orígen a un pequeño grupo de personas que a través de la propiedad de las empresas pesqueras , embarcaciones, juntas directivas de bloqueo, registro de bandera extranjera, la influencia política , y seguramente sobornos y el pago de compensaciones como coste de hacer negocios, son responsables de la mayor parte de esta actividad ilegal. No hago ninguna acusación específica aquí, pero una simple investigación en internet comienza a revelar los contratos , las relaciones, las estructuras corporativas, y las inscripciones en alta mar, los frecuentes cambios de propiedad / gestión, la contratación corporativa de los antiguos reguladores, y otros comportamientos, aparentemente legales, que sugieren un nivel de manipulación y control que atribuye la potencia y rendimiento de la pesca comercial internacional a un círculo cada vez más reducido de jugadores. Una investigación forense de estos acuerdos , a un nivel de análisis jurídico y contable disponible sólo para una agencia internacional de aplicación de la ley, como la INTERPOL, sería un enorme paso adelante en la comprensión del sistema y para sugerir metas específicas para el descubrimiento posterior, la vigilancia, acusación, el enjuiciamiento y el juicio de los responsables. Lo más inquietante de este desafío es la integración inevitable de estos beneficios en el flujo de los delitos financieros internacionales, tales como el lavado de dinero , las drogas y la trata de personas , la venta de armas y el terrorismo. No se trata sólo del pescado como alimento , o la preservación de especies en peligro de extinción , se trata del problema moral que es más grande y que expone el robo continuo de los recursos naturales en forma de agua , proteínas, minerales , y ADN, que continúa como una subversión oscura y corrosiva del océano como proveedor de especies marinas como alimento , de la pesca como subsistencia de la comunidad, de la confianza y la seguridad nacional , y de la sostenibilidad de lo que llamamos civilización. Vamos a hablar sobre estos temas y más en las futuras ediciones de la Radio Océano del Mundo.
La pesca ilegal está en aumento y las consecuencias son calamitosas. En la mayoría de los casos de pesca ilegal, no denunciada y no regulada (IUU), la aplicación es un tema importante: falta de personal, compromisos con el proceso, y la capacidad de inspeccionar y arrestar en el extenso océano abierto. En este episodio de World Ocean Radio discutimos los esfuerzos de Interpol y otras organizaciones para combatir las pérdidas por la pesca no denunciada, el costo para la economía global y el grupo cada vez más reducido de propietarios y de estructuras corporativas que están detrás de esta actividad ilegal.
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Swahili
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Idadi ya samaki duniani inazidi kudidimia kwa haraka na spishi za thamani kubwa zinakaribia kuangamia. Kwa sababu samaki ni bidhaa muhimu, kumekuwa na ongezeko la mitandao ya makundi ya wahalifu wa kimataifa yanayojihusisha na jinai ya uvuvi.” Ndivyo isemavyo tovuti ya mpango mpya wa jinai ya kimazingira uliozinduliwa na Shirika la Kimataifa la Polisi -INTERPOL, unaofadhiliwa na Wizara ya Masuala ya Kigeni ya Norwei, Wakala wa Kinorwei wa Ushirikiano wa Kimaendeleo na Kundi la Mazingira la Wakfu wa Pew. Ukifahamika kama “Kipimo Mradi”( “Project Scale”), msingi wake ni wazo kuwa “jinai ya uvuvi inahujumu rasilimali, uhifadhi , inahatarisha utoshel ezi wa chakula na fursa za kujipatia riziki, ina hatarisha maeneo dhaifu ya pwani na inahusisha aina uhalifu mkubwa kama fedha chafu, ulanguzi wa wanadamu na mihadarati, na ulaghai. Hususan, malengo yake yanaelekea kuimarisha uhamasisho kuhusu jinai ya uvuvi na maafa yake, kubuni majopo-kazi ya kitaifa ya Usalama wa Kimazingira ili kuhakikisha ushirikiano wa nyakala za kitaifa na za kimataifa , tathmini mahitaji ya mataifa dhaifu na kupanga harakati za kukabiliana na maafa ya jinai, haribu au tatiza njia za ulanguzi na kuhakikisha kwamba sheria za kitaifa zimetekelezwa. Zaidi ya kutathmini, kupanga, kufunza na kubuni sera na mapendekezo ya kisheria ya kukabiliana na tatizo hili, INTERPOL itasimamia na kuweka mipango katika maeneo dhaifu kama pwani ya Afrika Magharibi. Katika majadiliano yote kuhusu uvuvi haramu na usiosimamiwa, utekelezi wa sheria umekuwa donda sugu. Idadi chache ya maafisa wa polisi, uchunguzi wa kiforodha, utaalamu wa uchunguzi wa kimahakama wa fedha, ubadilishi wa taarifa kati ya mataifa, upelelezi, kuongoza mashtaka na uwezo wa kuwatia nguvuni washukiwa baharini na bandarini ili kuweza kupambana na jinai iliyokithiri. Inakadiriwa kwamba gharama ya uvuvi kama huu ambao ni haramu kwa uchumi wa ulimwengu ni dola bilioni ishirini na tatu kila mwaka. Wafahamikao kama wavuvi ‘maharamia’, vyombo vikubwa zaidi vilivyosajiliwa na vinavyopeperusha bendera kwa manufaa ya kibinafsi, na matakwa ya mashirika makubwa ya kimataifa yanayoendesha shughuli zake pasi na udhibiti wa mataifa, ndivyo vinavyosababisha maficho ya faida, ukiakaji wa ulipaji wa kodi na majukumu, na jinai za aina nyingine kama vile uvuvi nje ya msimu ama bila kibali, uvuvi katika sehemu maalum za uhifadhi na maeneo ya kitaifa yaliyolindwa na ukiukaji wa viwango vilivyowekwa na mashirika ya ulimwengu ya usimamizi wa utawala mwema na makubaliano kati ya mataifa mawili au zaidi. Hili ni jambo amabalo lingepaswa kutekelezwa kitambo. Katika mazungumzo yangu na wavuvi, maafisa wa serikali, wabuni-sera, yakiongezewa uzito na taarifa za vyombo vya habari na tahadhari kutoka Umoja wa Mataifa kuhusu uvuvi usiodhibitiwa duniani kote, nimeshawishika kwamba tatizo hili, jinsi vile lilivyodhihirishwa, chanzo chake ni kundi ambalo linazidi kuwa dogo la watu binafsi ambao kwa kupitia njia kama umiliki wa kampuni za uvuvi au meli, kurugenzi zinazofungamana, ushawishi wa kisiasa na utoaji wa rushwa na hongo kama gharama ya kuendeshea biashara ndivyo sababu kubwa za uhalifu huu. Sitoi madai yoyote mahsusi hapa lakini hata jaribio lolote la uchunguzi katika tovuti unaanza kudhihirisha kwamba mikataba, husiano, mifumo ya biashara na usajili wa kibahari, mabadiliko ya kila mara ya umiliki na usimamizi, ajira katika makampuni ya waliokuwa wadhibiti na mienendo mingine, ambayo kwa kweli ni halali yakitathminwa kijuujuu, zinaashiria kiwango cha ushawishi na udhibiti unaochangia urundikaji wa ushawishi na mapato yatokanayo na biashara ya uvuvi wa kimataifa kwa wahusika wachache. Uchunguzi wa kina wa mahakama wa vitendo hivi, kukiwa na tathmini ya kisheria na kihesabu, mamlaka ambayo yamo tu kwa nyakala za kimataifa kama INTERPOL, unaweza kuwa hatua kubwa ya kusonga mbele kwa kufahamu jinsi mpango huu unaendeshwa na kwa hivyo kupendekeza malengo mahsusi ya amri ya kudhihirisha, upelelezi, mashtaka na kufunguliwa kesi kwa wanaohusika na mambo haya. Suala linguine linalotatiza ni changamoto ya kuunganishwa kwa lazima kwa faida ipatikanayo kutoka jinai hii na mfumo wa kijinai na kimataifa wa kifedha kama vile fedha chafu, ulanguzi wa madawa ya kulevya na wanadamu, uuzaji wa silaha haramu na ugaidi. Sio tu kuhusu samaki kama chakula ama uhifadhi wa spishi zilizo hatarini, lakini pia ni kuhusu suala pana la uadilifu linalodhihirisha wizi wa mali-asili kama maji, protini, madini, na DNA unaoendelea kama hujuma ya giza na haribifu ya bahari; ikiwa mtoaji wa spishi za kibaharia kama chakula, uvuvi kama njia za kujikimu za jamii, za imani ya kitaifa na usalama, na uendelezi wa kila tunachokitaja kama ustaarabu. Tutaangazia haya na mengine katika vipindi vingine vya Redio ya Bahari Dunia.
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Peter Neill, host of World Ocean Radio, provides coverage of a broad spectrum of ocean issues from science and education to advocacy and exemplary projects. World Ocean Radio, a project of the World Ocean Observatory, is a weekly series of brief audio essays available for syndicated use at no cost by community radio stations worldwide. Contact us for more information.
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